Patrick Chouvet, dirigeant de la société EAC depuis 1999, a relevé le défi de marier des savoir-faire ancestraux avec le dernier cri de la technologie : la fabrication additive. Cette PME de 25 personnes, spécialisée dans la fabrication et la conception d’ornements métalliques destinés à l’industrie du luxe (lingerie, maroquinerie, bijouterie, packaging, etc.), compte parmi ses clients les plus grands noms, parmi lesquels Louis Vuitton et Chanel. Pour faire face à une croissance importante, cet agitateur de solutions nouvelles et technologiques – comme il se définit lui-même – décide d’explorer un procédé révolutionnaire pour une société qui disposait d’un parc de machines très classiques : la fabrication additive. Il s’inscrit au programme “premiers pas vers la fabrication additive” qui le sensibilise aux différents procédés d’impression 3D, doublée d’un accompagnement personnalisé.
De là débouche son idée : proposer aux clients dans des délais courts des solutions nouvelles et des créations originales. En effet, la technologie permet de réaliser très rapidement des prototypes, de produire des cires nécessaires aux techniques de fabrication traditionnelle et d’inventer un nouveau procédé : la métallisation de pièces plastiques produites en 3D. Pour développer cette nouveauté, l’entreprise s’est fait accompagner par le Cetim.
Autre avantage de la fabrication additive, « garantir la continuité et la régularité de la production, et de sauvegarder les pièces numériquement pour pouvoir les ressortir à tout moment », commente Patrick Chouvet.
Résultat : depuis 2015, l’entreprise connaît une croissance annuelle de 20 %. Il s’agit maintenant de stabiliser l’organisation. Pour son dirigeant, « La clé du succès, c’est l’humain. Il faut communiquer, s’intéresser et ne fixer aucune limite. »
La success story d’EAC est à découvrir en vidéo :
https://www.youtube.com/watch?v=P0-GVHNWiYg